DIMANCHE des R A M E A U X / PALMSONNTAG
Lors de l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, le dimanche précédant Pâques, la foule agitait sur son passage des branches coupées aux arbres : des rameaux de palmier, mais aussi vraisemblablement d’olivier et d’autres arbres.
Aujourd’hui, selon la latitude, les rameaux – qui sont bénis pendant la messe, puis rapportés à la maison – sont de palmier (à Nice par ex. et dans le Sud de l’Europe), d’olivier (pays méditerranéens), de laurier, de buis, mélangé avec des branchettes de saule avec des chatons.
Selon les pays ou les régions, avec ces différents rameaux, on confectionne des bouquets que l’on fixe sur un long bâton et qu’on décore avec des œufs évidés et peints, des rubans, des fruits confits (en Provence), ou des meringues (à Limoges).
Le mot « palme » vient du latin palma (la paume) en raison de la ressemblance entre les découpures de la feuille de palmier et la face interne de la main aux doigts écartés.
En allemand, le mot « Palme » désigne l’arbre, le palmier, tandis qu’en français, la « palme » est une branche de cet arbre.
Peut-être que, le dimanche des Rameaux à Jérusalem, certains ont escaladé le tronc des palmiers pour mieux voir passer Jésus dans cette foule dense.
Mais cela n’a rien à voir avec l’expression allemande jemanden auf die Palme bringen, qui signifie exaspérer quelqu’un au point de lui faire perdre le contrôle de lui-même.
La locution rappelle peut-être le comportement de certains singes déchaînés qui s’élancent sur l’arbre le plus proche (parfois des palmiers…) et grimpent jusqu’au sommet.