Vendredi 13

La paraskevidékatriaphobie, c’est l‘angoisse du vendredi 13.
Le mot est composé du grec paraskevi = « vendredi »
+ dekatreis = « treize » + phóbos = « peur ».

Cette superstition – qui remonte aux origines de la Chrétienté – a fait de cette date, dans certaines cultures, un jour de malheur.

En effet, c’est parce que,
– d’une part, le Christ a été crucifié un vendredi,
– et que, d’autre part, la veille , lors du repas sacré de la Cène, il était accompagné de ses 12 Apôtres – parmi lesquels Judas Iscariote, qui devait le trahir et le livrer la nuit-même –
qu’est née l’idée d’un mauvais présage annoncé par la présence de 13 convives.

2024 a deux vendredis 13 : en septembre et décembre.
♦ Il n’y en aura qu’un en 2025, en juin.
♦ On comptera trois vendredis 13 en 2026 : en février, mars et novembre.
2027 en connaîtra un seul, en août.


Pour ne pas inquiéter les triskaïdékaphobes (les phobiques du 13), le nombre est tout simplement banni des avions de la plupart des compagnies aériennes : pas de rangée 13 chez Air France ou Ryanair. On passe ainsi sans transition du 12 au 14.

C’est pour la même raison que certains hôtels ne disposent ni de chambre 13, ni d’étage 13. Vous ne trouverez donc pas de touche 13 dans leur ascenseur.
C’est aussi le cas dans certains gratte-ciel new-yorkais où on passe directement du 12 au 14. Parfois le 13 est remplacé par le 12 bis !

Les superstitions liées à un chiffre varient selon les pays.
En Italie et au Brésil, c’est le 17 qui est considéré comme chiffre qui porte malheur.
En effet, en chiffres romains, il s’écrit XVII : c’est une anagramme du mot « VIXI », qui signifie « j’ai vécu » en latin, ou, par extension, « je suis mort ».

Dans les avions de la compagnie nationale ITA Airways (ex Alitalia) – mais aussi, curieusement, dans ceux de la Lufthansa – il n’existe ni rangée 13, ni rangée 17.

En Asie, notamment au Japon, en Chine et en Corée du Sud, c’est le chiffre 4 qui porte malheur : en effet, dans la langue de ces pays, le mot « quatre » se prononce pratiquement de la même façon que le mot « mort ».